31 octobre 2011

Rainbow Mist – Léo Henry et Fred Boot

Par la magie d'un curieux calendrier et d'un disque de jazz, Vincent Vermont se retrouve propulsé barman dans le New York des années 60, au Rainbow Mist. Il ne tarde pas à apprendre les codes de Harlem, gangsters, arrangements et cocktails, dont le mythique Rosy Gimlet. Bien sûr, il a des ennuis, bien sûr il tombe amoureux de Bess ("pas ce qui se fait de plus original, cette saison"), la dernière diva du swing. Il y aura des piques, le Klan, le racisme et les douces soirées la grosse pomme, la ville aux avenues en zig-zag.
Une histoire mélancolique, des a-plats énergiques de Fred Boot, un texte qui swingue... J'ai aimé me laisser porter, même si je n'ai pas tout compris.
Cette BD est lisible gratuitement ici.
Et commandable pas trop cher là.

27 octobre 2011

Urhu - Norn

Plus de deux ans après la première représentation, nous avons revu le dernier (et très bon) spectacle de Norn.
Voici ce que j'en disais alors...




Le revoir m'a permis d'affiner les impressions. Les Norn étaient  très présentes, très belles. Urhu est le plus drôle de leurs spectacles. S'il m'avait semblé un peu difficile d'accès la première fois, ce n'était plus du tout le cas. Nous en avons profiter pour acheter le disque, qui est très bon, autant que les deux précédents.
Quelques extraits en écoute ici...
Pour les amateurs de SFFF francophone, on reconnaîtra pour l'illustration des pochettes le talentueux Eikazia / Marc Lopes.



Montons maintenant jusqu'à la source.
L'eau, la glace, la pierre dure, le cliquetis des aiguilles de bronze d'une immense horloge.
Écoute !
Voici un écho de la vibration primordiale.
Norn chante les échos de la création de monde, si le monde fût jamais créé. 


Archives

26 octobre 2011

Je finis de lire Itinéraires nocturnes, de Tim Powers, et je recherche une manière juste d'en parler quand je tombe soudain sur ce billet.

Voici exactement ce que j'aurais pu dire (merci Philippe !).

[Tim Powers écrit] un fantastique proposant un léger décalage de la réalité, comme celui provoqué par des lunettes mal ajustées. Les fantômes ne sont pas des draps blancs agitant des chaînes ou des zombies suceurs de cerveaux, mais des souvenirs évanescents, un téléphone débranché qui sonne dans une pièce vide... La nostalgie, le regret, les remords, sont leurs motivations : nostalgie du jardin en friche où l'on jouait enfant, regrets des choses jamais dites, remords des fautes et des crimes. C'est d'ailleurs dans la contrition et le pardon que l'on retrouve les racines chrétiennes de l'auteur, très explicitement mises en scène.

Tout comme mes voisins, j'aime beaucoup l'oeuvre de Tim Powers. J'avais d'ailleurs beaucoup apprécié de renouer avec ses romans en lisant A deux pas du néant.

La boussole d'or – Chris Weitz

Le pendu et Cecci ont vu : la boussole d'or




Dans ce film adapté d'une saga de fantasy pour la jeunesse, on trouve : une école anglaise stricte, une jeune fille audacieuse, des gitans des mers, un dirigeable, Nicole Kidman dans des robes étonnantes, des ours polaires en armure en 3D (malheureusement), des animaux qui parlent (ouh la la la, bien trop), des méchants ecclésiastiques, des combats où le gentil commence par perdre mais en fait il gagne à la fin, un thruth-o-meter, des Concepts avec des Majuscules.
Cecci a dit : on dirait un monde créé par un organisateur de GN qui voulait faire plaisir à tout le monde. On peut dire que ça ne nous a pas trop intéressés.