02 juillet 2016

Into the night – John Landis

Ed Okin est ingénieur, travaille dans un cubicle, comme Dilbert, sans ordinateur à côté de lui (on est en 1985). Et il n'arrive pas à dormir. Il doit y avoir quelque chose qui ne va pas dans sa vie... Par exemple, sa femme le trompe, il s'ennuie dans son boulot absurde...


Une nuit, comme souvent, il prend la voiture et roule dans la nuit, pour s'apaiser, et se retrouve à l'aéroport. Et là, par hasard, il assiste quasiment à un meurtre et voit une très belle femme courir vers lui, appelant à l'aide, criant qu'elle est poursuivie. Ed est un brave type, il embarque la femme fatale et le voilà parti pour une aventure bizarre avec elle. Quatre méchants Iraniens sont à ses trousses, elle a des ennuis dont elle ne veut pas parler, un frère sosie d'Elvis et des relations avec des mafieux. Vous la laisseriez peut-être tomber, mais pas Ed Okin. Parce que tout ça est une espèce de dérive mal réveillée dans la nuit de L.A., parce qu'enfin il se passe quelque chose dans sa vie, et peut-être aussi parce que la femme est jouée par Michelle Pfeiffer dont j'avais oublié qu'elle était aussi belle.



J'ai adoré ce film, sa course-poursuite semi-indolente, son intrigue bancale dans L.A., ses méchants maladroits... Il dégage une atmosphère de rêve bizarre, avec des meurtres, des grandes villas avec des fontaines, David Bowie en tueur et Roger Vadim en chef mafieux. Il y a de nombreuses promesses sexuelles inaccomplies, des traits d'humour absurde et Jeff Goldblum (je vous ai déjà dit que j'aime beaucoup Jeff Goldblum ?) qui traîne sa grande carcasse dans cette histoire, regardant beaucoup et ne faisant pas grand-chose, sur fond d'illusions, de tournages et d'écrans de télé allumées que personne ne regarde.
Une comédie bizarre, violente et un très beau film.






Merci au Dr Orlof qui m'a donné envie de le voir.


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