29 septembre 2017

24 heures de lecture

Un thème un peu absurde (c'est quoi, la question ?) pour un acte un peu absurde également: traverser 24 heures en faisant des lectures à voix haute dans un petit village. Un acte gratuit, inutile, pour la beauté du geste.
On a lu Fatou Diome, Julien Gracq, des contes animaliers, une histoire de poule volante, Douglas Adams...
Il y a eu du slam au caveau. Des bruits du métro. Puis La Boétie. Et des extraits de Stevenson, des chroniques polynésiennes... puis des récits obscurs et douloureux lus dans l'obscurité de La Chapelle Saint Michel. Et le golem, et Christian Bobin (en musique, à la
bougie, dans la tout de l'horloge !), et Céline, et les poèmes de Vinceannet, et Laszlo Krasznahorkai, Nick Hornby, Hélène Merlin-Kajman, et B. Traven et Francis Ponge tout au bout de la nuit. Au petit matin, après un petit déjeuner au coin du feu, on a lu encore : Dostoievski, et Olivier Sillig. Puis Jean-Paul Didierlaurent avant de terminer sur la horde du Contrevent et des contes pour enfants. Il pleuvait ces jours là, mais on était bien.  
 
À l'année prochaine ! 
 

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